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La maison ouvre la voie de la rénovation

"Soutenue par l'Association pour la sauvegarde et le développement de la

Puisaye, une maison de cantonnier devient un cas d'école pour tout le territoire. Une souscription est lancée pour la sauver.



C'est une initiative localisée et isolée qui fait son bout de chemin en Puisaye, et commence à fédérer autour d'elle. Pour peut-être devenir un cas d'école.

Voila plus de cinq ans que l'Association pour la sauvegarde et le développement de la Puisaye cherche à préserver la maison de cantonnier de Tannerre-en-Puisaye de la destruction. Un mouvement initié par Pierre-Emmanuel de Leusse, habitant de Tannerre.

L'avenir de cette dernière avait finalement été scellé après un accord avec le Département. En échange de sa sauvegarde, l'association est en charge de la restauration, de l'entretien, de l'animation et de l'assurance de la petite maison.


Un modèle applicable à toute la Puisaye

Pour y parvenir, c'est un long combat que l'association poyau-dine a dú mener. Logée entre Tannerre-en-Puisaye et Loues-me le long de la départementale 160, « il a fallu trouver comment mieux la signaler en bord de route pour éviter les accidents », indique le président de l'association, Stéphane Volant. « On a démontré que ça participe du paysage poyaudin, au même titre que les haies, par exemple », poursuit le bénévole. Alors qu'elle était ensevelie sous la végétation il y a peu, la maison de 4 mª doit bénéficier d'une grande politique de restauration. Qui est encadrée par les architectes des bâtiments de France, veillant au respect des normes de construction du XIXe siècle qui s'appliquent au chantier, époque de construction de la maison. Chiffrée à 6.339 euros, cette tranche de travaux devrait s'opérer dans les semaines à ve-nir. « On espère inaugurer la maison rénovée en décembre ou en janvier 2026 », indique Stéphane Volant. Pour y parvenir, un accord a été mis en place avec la Fondation du patrimoine pour lancer un appel au don sur le site internet de la structure, en ligne depuis le début de semaine. Plus de 400 euros ont déjà été récoltés.

« Il y a une dynamique très intéressante. On voit que l'on peut trouver un modèle économique à la fois novateur et astucieux pour financer ce type de restauration du petit patrimoine local. En faisant intervenir les institutions, le tissu associatif et les citoyens, félicite Stéphane Volant. » Suffisamment solide, ce modèle pourrait bien dépasser les portes de Tannerre-en-Puisaye. Durant le mois de septembre, le Département s'est adressé aux maires du territoire pour leur demander si des maisons de cantonnier se trouvaient sur leur commune et, auquel cas, savoir s'ils souhaitaient qu'elles soient rénovées. « A la fin du mois, une dizaine de maires nous a sollicités pour que l'on explique le processus que l'on a suivi et qu'on apporte notre connaissance. Puisque l'on est en train de tester un modèle, ici, qui fait intervenir les locaux, les architectes des bâtiments de France, les scouts de Saint-Fargeau pour le déblayage et les institutions, on propose d'aider à appliquer cela à ceux qui en ont besoin.


Des animations en projet

Un projet à grande échelle qui permettrait de nourrir le volet « animations » à venir, également à la charge de l'association. Une fois les lieux transformés, l'Association pour la sauvegarde et le développement de la Puisaye imagine créer des circuits pédestres ou cyclistes entre les maisons de cantonnier en Puisaye. Mais aussi en faire le relais de l'offre touristique durant l'été en disposant toutes les informations sur les manifestations à venir et y apposer des notices pour retracer l'histoire de chaque bâtiment.


Demain, l'association doit être reçue par la Communauté de communes pour faire répertorier le petit patrimoine comme les haies, chemins ruraux et maisons de cantonnier, à échelle du territoire. »

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L'Yonne Républicaine - 2 octobre 2025


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